Distribuer des tutos de chaussettes, normales, avec talon et pointe, ou de yoga, sans talon ni pointe.
Recevoir chaque jour une jolie carte.
Mettre toutes les plantes sous la pluie tant attendue.
Au domaine de La Castille, faire provision de confitures de figues.
Poster encore un tapuscrit pour une maison d’édition.
Etre contactée par une journaliste de Var Matin pour une interview à propos d’Avec la vieille dame.
Prendre le temps d’appeler quelques personnes qu’on connaît et qui sont un peu seules et qui en souffrent. Parler de la pluie et du beau temps, de la Covid-19, de cuisine…
En amenant du pain chez quelqu’un, croiser Monsieur Cocotte, qui livre des œufs avec sa camionnette. Sortir la boîte à œufs du coffre (elle est super-chouette votre boîte), et lui acheter six gros œufs (vous pouvez les faire coque). On en laissera deux à l’amie coincée chez elle comme ça le midi elle pourra tremper des mouillettes de pain bien frais dans le jaune bien onctueux des œufs pondus par des poules heureuses.
tricoter des chaussettes - Page 2
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Moisson.
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Moisson.
Prendre le temps d’écouter quelqu’un dans le deuil et, en dépit des consignes visant à la désincarnation des relations humaines, se rapprocher et lui prendre la main.
Prendre le temps de regarder la pluie tomber sur les plantes de la terrasse.
Prendre le temps de détricoter une chaussette à qui on trouve trop de défauts. On la recommencera.
Prendre le temps de mener une vie ordinaire comblée de rien.